Beau coup de force pour la start up Lunchr, qui parvient à rassembler la somme de 11 millions d’euros. Un moyen idéal pour poursuivre son ascension fulgurante.
Un menu rempli d’ambitions
Lunchr est une start up française fondée en 2017 par Loïc Soubeyrand qui met à disposition des salariés une carte Mastercard® permettant de payer en titres-restaurant dans plus de 180 000 restaurants et supermarchés en France. Cette carte est associée à une application type « néobanque » offrant la possibilité de gérer son solde, sa carte et ses notifications de paiement, mais surtout de commander à emporter et en équipe pour bénéficier jusqu’à 30% de réduction tous les midis dans les restaurants dans lesquels les employés ont l’habitude de déjeuner. Véritable source d’économie et de convivialité pour les salariés, cette solution est adaptée à toutes les tailles d’entreprises. Depuis son entrée fracassante sur le marché des titres-restaurant, Lunchr peut se targuer d’avoir mis à sa table 600 entreprises clientes, le tout en moins de quatre mois.
Encore très loin d’être au dessert, la société poursuit sa belle mise en bouche en annonçant une levée de fonds de 11 millions d’euros. Un tour de table qui fait suite aux 2,5 millions d’euros déjà rassemblés il y a un an auprès du fonds Daphni, qui se joint encore à la danse aujourd’hui. Convaincue par son potentiel, Lunchr veut continuer de bouleverser le marché en continuant de séduire toujours plus d’entreprises clientes. Un rythme de croissance auquel n’échappera pas ses effectifs ; la start up envisage en effet de tripler de taille cette année, en passant de 20 à 60 collaborateurs, alors que la barre des 100 salariés devrait être atteinte dès l’année prochaine.
Fort de ce plein de confiance, Loïc Soubeyrand, fondateur & CEO de Lunchr, ajoute ambitieux : “ Nous sommes ravis d’avoir, grâce à cette levée de fonds, les moyens de nos ambitions car notre objectif est de faire bénéficier de nos innovations au plus grand nombre d’employeurs et dépasser ainsi la barre des 100 000 employés utilisant Lunchr dans queldans l’ques mois seulement ”. Un objectif d’autant plus atteignable qu’une dématérialisation est dans l’air du temps : Muriel Penicaud, la ministre du Travail, a en effet annoncé en début d’année que les titres-restaurant papier allaient disparaître prochainement, vraisemblablement d’ici 2020.
Negrier Maxime @LaMinutePositive