Les distributeurs de pains artisanaux font de plus en plus recettes dans auprès des boulangeries. C’est face à ce constat que Jean-Pierre Ferrante, industriel nancéen, et Bruno François ont décidé de se lancer dans l’aventure. A l’été 2012, ils créent leur propre entreprise : Elodys.
Implantée à Void Vacon, dans le Meuse, la petite entreprise conçoit et fabrique des machines spécialisées dans la distribution automatique de baguettes artisanales. Développées sous la marque Le Compagnon du Boulanger, ces machines connaissent un succès grandissant. Les distributeurs, 100% Made In France, sont fabriqués dans les usines Technotol et Tecnolak de Pompey, en Meurthe et Moselle et au sein de la société Tech RTS, à Juvaincourt dans les Yvelines (spécialisées dans la tôlerie, la chaudronnerie fine et le thermolaquage). Ils sont ensuite assemblés au sein de l’atelier d’Elodys, à Void Vacon, où travaillent actuellement une dizaine de salariés. En phase de pré-industrialisation, la jeune entreprise usine une dizaine de machines chaque mois. D’ici l’année prochaine, elle montera rapidement en cadence. Elodys compte en effet construire une véritable usine à Void Vacon. Le site, qui emploiera entre 50 et 70 salariés à terme, sera capable de produire une vingtaine de distributeurs par semaine.
L’accroissement de la production accompagnera le développement géographique d’Elodys.
Actuellement, Le Compagnon du Boulanger compte une vingtaine de distributeurs en région Lorraine. Bientôt trente. Dans les semaines à venir, la société partira à la conquête des autres régions françaises. D’ici le début de l’année prochaine, Elodys promouvra la traditionnelle baguette française sur la scène internationale. Premier marché visé : nos voisins allemands.
Dans ces démarches, Elodys a pu compter sur le soutien de la Région Lorraine. Pour soutenir son financement en Recherche & Développement, elle avait en effet perçu une aide de 320 000 euros dans le cadre du FRIL (Fonds Régional Innovation Lorraine). Pour son projet d’usine, Elodys devrait également recevoir 55 000 euros de la Région. S.R minutepositive©
