Good Goût, l’un des leaders français de l’alimentation infantile bio, passe sous le contrôle du groupe hongkongais H&H (Health and Hapiness). Ce dernier est déjà propriétaire des laits infantiles Biostime et des biberons Dodie.
Cap sur la croissance
L’annonce a été faite par Mickaël Aubertin, cofondateur de la marque française, à l’AFP : « Good Goût rejoint le groupe H&H qui en a désormais le contrôle, ce dans le but d’accompagner notre forte croissance en mettant à disposition de la marque les ressources adéquates« . Les détails de la transaction n’ont pas filtrés. Ce « partenariat stratégique » permettra à Good Goût, fondé en France en 2010, « d’accélérer sa croissance et de poursuivre sa mission d’éveil au goût de la nouvelle génération de bébés, en France et à l’international« , affirme la société dans un communiqué. « Le soutien financier et scientifique de H&H sera un atout puissant pour faire passer notre chiffre d’affaires de 18 millions d’euros en 2018 à 60 millions d’euros à l’horizon 2022« , affirme également le dirigeant de l’entreprise, ravi de ce nouvel élan.
Située à Paris, la marque a débuté avec huit plats (il existe aujourd’hui une soixantaine de références) et s’est fait remarquer par le choix de ses recettes, où l’ingrédient majeur est toujours présent à 60%, et par ses emballages, souples et recyclables. Elle assure que ce changement de cap ne changera pas ses partenaires industriels, ni ses recettes, ni son équipe, affirmant que ce partenariat doit lui permettre de « devenir LA référence de l’alimentation bio pour enfants« . La société devrait prendre il faut dire une dimension internationale grâce à H&H, leader sur plusieurs marchés importants en matière d’alimentation infantile (Chine, Etats Unis, Australie). Fondé en 1999 et basé à Hong Kong, H&H est implanté dans 12 pays, où il exerce ses activités dans le domaine de la nutrition et des soins pour bébés, des vitamines et des compléments alimentaires haut de gamme.
Au delà de l’exportation de la marque, le développement de Good Goût passera par le recrutement de 17 personnes d’ici la fin de l’année d’après Mickaël Aubertin. La PME emploie à ce stade 33 personnes.